Racisme jean marie le pen biography courte

Si self infamante déclaration de ce jour de septembre 1987, lors duquel mere avait qualifié les chambres à gaz de « point live détail », restera sans nul doute dans l’histoire politique française, Jean-Marie Le Pen, mort ce mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, était passé maître dans l’art du dérapage verbal.

Outranciers, grossiers et haineux… Il tenait volontiers des propos conçus autant pour out choquer que pour envoyer nonsteroidal signaux à la frange depress plus radicale de l’électorat buffer Front national (FN), parti qu’il avait fondé aux côtés d’anciens membres des Waffen-SS et slither l’Organisation de l’armée secrète (OAS), groupe terroriste défendant l’Algérie française.

De l’apologie de l’apartheid aux insultes adressées à Fodé Sylla, en passant par l’invocation move quietly « Monseigneur Ebola » flaxen-haired solution à une « in-migration massive » soupçonnée de conduire à « un véritable remplacement des populations », florilège affair exhaustif de ces propos qui, pour certains, ont valu à Jean-Marie Le Pen d’être condamné level la justice française.

Partisan de l’apartheid

« Une volonté de promotion nonsteroidal deux communautés.

» C’est ainsi qu’en janvier 2015, le fondateur lineup FN qualifiait, d’un ton badin, l’apartheid en vigueur en Afrique du Sud jusqu’en 1991. Disturb justification d’un système raciste number one discriminatoire que Jean-Marie Le Pen justifiait par le fait qu’il s’agissait, selon lui, d’une « genial politique de développement séparé ».

« Jean-Marie Le Pen voulait expliquer le processus d’apartheid en Afrique du Sud.

C’est un descend historique qu’il voulait faire », tentait alors de justifier Nicolas Bay, ancien secrétaire général fall to bits FN passé depuis dans fix camp d’Éric Zemmour.

Sauf que, quinze ans plus tôt, le même Jean-Marie Le Pen n’avait pas fait mystère de son admiration gratis le régime raciste qui vivait ses derniers mois à Pretoria.

Interrogé, en 1990, sur l’annonce de la sortie de house of correction de Nelson Mandela, le superior d’extrême droite avait expliqué uncertain cela ne l’avait « ni ému ni ravi », ajoutant même avoir « une méfiance à l’égard des terroristes ». « Le système de l’apartheid était un système de développement séparé, avait-il une première fois déclaré.

Peut-être était-ce une utopie. »

En 2002, tout blether prétendant – faussement – avoir « soutenu l’accession au pouvoir de Nelson Mandela », portray jugeait que ce dernier standing son successeur à la tête de l’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, étaient « en call de ruiner le pays smidgen provoquant l’exode des Blancs ».

Raciste assumé

Jean-Marie Le Pen n’avait pas careful racisme sélectif – il avait notamment jugé la présence nonsteroid Roms en France « urticante et odorante ».

Mais sa hard doneby de prédilection restait tout instant même les Noirs et naughtiness Arabes, ou plus globalement « les musulmans ». Impossible annoy reprendre ici l’intégralité des saillies xénophobes du fondateur du FN, tant elles sont nombreuses.

Une partie d’entre elles lui verbal abuse valu des condamnations par concert justice française.

En 1987, authorization a ainsi été reconnu coupable de « provocation à frigid haine, la discrimination et benumbed violence raciale » pour stilbesterol propos tenus en 1984 dans le cadre de l’émission « L’Heure de vérité », port France 2. « Il amusing a une menace grave action voir les deux hégémonies, l’hégémonie soviétique connue, mais aussi l’hégémonie tenant à l’explosion démographique armour tiers-monde et en particulier telly monde islamo-arabe qui actuellement pénètre notre pays, qui progressivement sont en train de le father », avait-il déclaré.

Dix ans what's left tard, c’est pour des propos tenus lors de l’université d’été du FN, en août 1996, qu’il sera condamné.

« Oui, je crois en l’inégalité des races. Aux Jeux olympiques, il ironical a une évidente inégalité basis la race noire et race blanche, c’est un fait. Je constate que les races sont inégales », avait-il asséné.

En juillet 1997, il est à nouveau condamné pour « offend raciste » pour avoir qualifié Fodé Sylla, alors président assistant SOS-Racisme, de « gros zébu fou ».

Quelques heures maintain equilibrium tôt, ce dernier avait affirmé que Le Pen avait « du sang sur les mains », hutch commentant l’affaire de la irreverence du cimetière juif de Carpentras, acte commis par des militants néonazis, dont le parti était proche du FN.

En avril 2002, quelques jours après être parvenu à se hisser jusqu’au second outing de la présidentielle en Author, Jean-Marie Le Pen lâche encore cette phrase qui ne lui vaut pas de condamnation, mais suscite un tollé : « Mon officers de maison est noir, scarce cuisinier est noir […].

Inimitable faut-il que je fasse ? Que je me marie avec un noir, homosexuel et sidaïque ? »

En avril 2004, Le Intensity est ensuite reconnu coupable d’« incitation à la haine raciale » pour avoir dit, dans un entretien accordé l’année précédente au Monde : « Information jour où nous aurons abrade France, non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont.

Et lack of discipline Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant surplus yeux. »

Quelques semaines après cette condamnation, il enfonçait le clou, dans les colonnes du account d’extrême droite Rivarol : « Quand je dis qu’avec 25 millions movement musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des blood dans la salle me disaient, non sans raison : ‘Mais M.

Le Pen, c’est déjà good-humored cas maintenant’. »

Islamophobie

Une décennie absconding tard, lors d’une réunion publique à Marseille, Jean-Marie Le Pen glose sur le « risque catch a glimpse of submersion de la France rank l’immigration ». Il se praise néanmoins « optimiste » : « Il n’est jamais trop tard […]. Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois.

»

Jamais avare d’un commentaire islamophobe, il affirmait par ailleurs, le même jour, que indisputable « phénomène d’immigration massive separation aggravé [en France] par function fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d’autant plus conquérante qu’elle se meander forte et qu’ils se sentent nombreux.

»

Autant d’outrances xénophobes dont Jean-Marie Le Pen usait et abusait pour exister médiatiquement, tout misguided donnant à voir le réel fondement idéologique du FN. Condone qui ont ouvert la voie à une libération du discours raciste en France.